Keldaran Barka

Citation :

Le moment est historique et je sens qu'il est de mon devoir de coucher ces mots sur papier, que tous sachent comment Eos est apparu à Kalamaï. Je suis Keldaran, viellard de plus de soixante-dix années, et pourtant nul ne pourrait devenir cet âge sur mon visage. Je suis ce que l'on a appelé un êtr'ange et voici notr ehistoire telle que je l'ai vécue.

J'étais mort. Ou du moins j'attendais de l'être. Je me trouvais prostré devant la tombe de la seule femme que j'eusse jamais aimée: Lasylul.
Mais le destin... Eos! en voulut autrement. J'ouvrais les yeux, et je m'aperçu que j'avais changé de lieu. Je me trouvais debout, mon épée d'empereur à la main, dégoulinante de sang de mon frère. Devant moi se tenait Kaliel l'elfe noire, un sourire satisfait planant sur le coin des lèvres. A mes côtés Keisha, Almanarre, Bourok et une dernière personne que je ne connaissait pas. Je pensais alors que la folie avait fini par m'emporter tout à fait. Kaliel se mit à manipuler un portail que je ne reconnu qu'à cet instant.

Je me trouvais à Erthad Caras, ma citée, et dans les caves de ma forteresse. Ce portail était le dernier lien qui reliait Kalamaï aux ruines oubliées de la capitale du Consortium: Ael Caras. Lorsqu'il fut ouvert, tou sle franchirent sans hésitations et je suivi leur exemple. Je me sentais dans un état second. Je crois que je m'attendais encore à mourir. La vision qui s'offrit à moi ne fit rien pour arranger mon humeure. La citée était dévastée, et une vague d'angoisse me pris à la gorge lorsque les premiers souvenirs de cette époque me vinrent. Des ricanements brefs et histériques me firent sursauter. Keisha semblait également touchée. Celà me rassura paradoxalement. Je jetais un coup d'oeil à Kaliel qui avait connu cette époque. Sa détermination se lisait clairement sur son visage et elle semblait chercher quelque chose du regard.

"Il nous faut trouver un endroit ou nous installer. Je pense que cette tour la-bas fera l'affaire."

Elle attendit à peine d'avoir fini sa phrase pour se mettre en route et tous nous lui emboitèrent le pas en silence. Cette tour, je la reconnaissais malgré la décrépitude dont elle était atteinte. Et j'en suis d'ailleurs fort étonné avec le recul, car j'avais en ce temps frequement des pertes de mémoires et ma lucidité défaillait sans cesses. Eos déjà était à l'oeuvre... La tour donc, appartenait à Furion, l'un des fondateurs du Consortium. Un homme étrange que je n'eu guère l'occasion de connaître puisqu'il partit un jour sans véritables explications et ne le revit plus. Cristos, son remplacant hérita de la tour mais ne l'occupât jamais. C'était l'un des batiments les plus haut de la citée maus aujourd'hui c'était clairement le plus grand car les autres s'étaient écroulés sous leur poid.

Nous nous instalâmes au second étage ou il y avait des chambres ainsi qu'au troisième ou il y avait des bureaux. Autour d'un repas, composé des vivres abondantes que Kaliel avait prévu, chacun commença à compter des anecdotes sur ce qu'il avait vécu après la chute de l'empire et les nombreuses séparations qui s'en étaient ensuivies. De mon côté je gardais le silence. Allais-je leur avouer que pendant tout ce temps, je n'avais rien fait d'autre que m'enfoncer toujours plus profondement dans ma folie égoïste ? Je me retirais dès le repas terminé sans prendre la peine de m'excuser ou de trouver une raison à mon départ.

Je me couchais et m'endormais à l'instant. Je rêvais.

Ael Caras avait retrouvé sa splendeur d'entant. Le soleil artificiel brillait de milles feux ardents, faisant rayonner les dômes de verre de la glorieuse capitale. Je marchais, simplement vétu, dans les rues animées et pleines de vie. L'air était emplit d'une sérénité à laquelle je n'avais plus gouté depuis des lustres. J'arrivais alors devant la tour que nous occupions. Aucune trace de délabrement ne venait ternir la batisse, et pourtant je sentais comme un malaise m'envahir à mesure que je m'enfonçait dans l'ombre de la tour. Il y avait comme une vague odeur de pourriture qui planait à la limite de mes perceptions olfactives.

Un petit garçon que je n'avais pas vu venir se dressa soudain en travers de mon chemin. Affichant un air angélique, il leva ses yeux vers moi et me sourit. Je m'appretais à partir, de plus en plus troublé, mais je me retrouvais tétanisé devant la vision de cet enfant dont le visage se métamorphosait. Ses yeux disparurent, laissant la place à des orbites vides. Ses cheveux blanchirent et se raréfièrent sur son crane à la peau grisâtre. Un rictus me laissa entrapercevoir une rangée de dents jaunies et branlantes.

"La mort est devenu un état permanent. Cette terre est aux fantômes et aux vautours. Cette terre sera ton enfer, Keldaran, et tu y pourrira jusqu'à la fin des mondes."

C'est à ce moment précis que je m'éveillais. Des idées étranges me traversaient l'esprit. Le sentiment que tout celà était juste. Ce n'était pas un rêve, mais un message que l'on m'adressais. J'avais autrefois tenté de me faire passer pour un dieu et je subissais à présent le jugement des vrais dieux. J'avais humblement décidé de ne pas tenter de m'y soustraire.

Toute la journée mes compagnons tracèrent des plans de conquête pour reprendre le contrôle de Kalamaï des mains des Colonnes de l'Aube. Je continuais pour ma part de garder le silence même si Kaliel tenta à plusieurs reprises de me demander mon avis. Je savais déjà au fond de moi-même que tout ceci était vain. Que nous ne retournerions jamais d'ou nous étions venu.

Des jours que je ne comptais plus se passèrent ainsi. La nuit, les songes envahissaient mon esprit, me faisant revivre éternelement des épisodes de ma vie. Chaos et misère. J'avais semé la mort et la destruction partout ou j'étais passé. Tout ce que j'avais entrepris avait fini dans la déchéance. Le jour, determiné par la période de temps qui s'écoulait avant que les minces rayons de lumière que prodiguait le soleil artificiel à l'agonie ne déclinent, j'observais mes compagnons séchiner à monter leur projet d'invasion. La tension montait entre eux. Il sn'étaient pas d'accord sur la manière d'opérer. Kaliel semblait particulièrement irritée d emon mutisme acharné, mais je ne pourais me résoudre à anéhantir d'autant plus leur morale en leur avouant que je pensais que nous allions tous mourir ici...

Un jour, il me vint subitement l'idée de visiter la tour. Eos guida mes pas. Sans vraiment y faire attention, je montais les marches jusqu'au sommet. Devant moi se dressait une porte en argent massif. Derrière étaient les appartements privés de Furion. L'endroit semblait avoir été peu touché par le temps. Mon regard fut immédiatement attiré par un pan du mur de cette vaste salle ou divers armes et pièces d'équipement étaient accrochés.

C'est là que je la trouvais, la lance dont je ne me sépart désormais plus. C'est avec cette lame que je combattrais au nom de Eos! C'est d'ailleurs grace à elle que je connais ce nom. Sur le bois de la lance sont gravés, en runes céléstiales, le nom de tout les dieux connus de Kalamaï qu'ils soient de nature bénéfique ou maléfique. Seul l'un de ces noms n'était pas connu et figure pourtant sur la lance: celui de Eos, mélangé aux autres divinitées.

Ce fut le seul évènement à noter pendant ces longs jours et la même situation demeura. Moi et mes rêves. Mes camarades et leurs plans de plus en plus déments.

Tout pris fin lorsque Kaliel nous réuni un jour. Une dispute avait éclaté il y a deux jours de celà et le groupe s'était éclaté. Elle pris gravement la parole, ignorant les regards soupçonneux de certains.

"Il nous faut partir. On ne veut pas de nous ici... rester c'est risquer un sort plus grave encore que l'exil."

Un lourd silence s'abatut sur la communauté. Mais les uns après les autres, ils ochèrent la tête en signe d'assentiment. Fidèle à mon désirt de mutisme, je ne fis et ne dis rien. Kaliel sembla se satisfaire de celà et conseilla à tout le monde de se préparer à partir promptement. Il n'était plus questoin de plan à présent. Nous revînmes à l'endroit d'ou nous étions arrivé. Le portail n'y était pas. Il n'y avait jamais été en vérité mais personne n'y avait pris garde à l'allé. Nous avons érré alors en quête d'un portail de retour. La ville était immense et les décombres ne facilitaient pas notre avance. Il aurait fallu des années pour trouver quelque chose en ce lieu, et encore fallait-il que celà existe...

Mes cauchemars me traquaient toujours mais ils avaient dorénavant sur moi un effet singulier. J'avais l'impression d'expier mes fautes en quelque sorte et petit à petit, la sérénité s'emparait de mon être. La part de ténèbre qui était en moi était loin d'être vaincue, mais je resentais un meilleur contrôle de moi-même. Un soit, je fis un songe différent des autres. Même si d'un autre côté, il me fut familier car je rêvais souvent de la sorte plus jeune. Je révais de batailles. Je revivais toutes ces scènes ou j'eu l'honneur de mener des hommes valeureux au combat. Je revis entre autre ma dernière bataille, la plus éclatante. Je me voyais aux côtés de Zlatan et du jeune Bel, traçant à grands gestes notre chemin dans les rangs des démons. Et de notre triomphe lorsque l'ennemi fut térassé. La dernière bataille d'importance avant la décadence de l'empire, avant ma propre déchéance.

J'ouvrais les yeux. Et mon destin avait changé de nouveau. Je me trouvais inexplicablement dans une salle de pierre nue. Elle était vide et poussiereuse, mais en bon état. Je me levais et explorait les lieux. Je me trouvais au coeur d'un donjon qui surplombait un chateau fortifié. Tout était désert et abandonné. Mais ce n'était pas n'importe quel chateau... Je le reconnu bien vite. Ceci était la forteresse, ou du moins sa réplique exacte, que j'avais faite bâtir en mon fief d'Emergence et que j'occupais à la naissance de l'Utopie. Cette forteresse avait été anéhantie après la bataille du champs des morts qui avait vu la défaite de notre armada. Et pourtant aucun doute n'était permis, je m'y trouvais bel et bien. Je m'installais donc, comme les dieux semblaient le vouloir, et entreprit de repeupler mes nouvelles terres.

Je fis un autre rêve... le plus important de tous. Je me tenais droit dans un lieu aux contours incertains, équipé de mon harnois d'argent, frappé d'un symbole que je n'avais jamais vu auparavant: une main sortant d'un portail noir au halot pourpre. L'épée de l'empire était ceinte et pendait à mon côté tandis que je tenais la lance d'Eos, pointe dréssée vers le ciel, dans ma main.
Eos se tenait devant moi. Je ne saurais expliquer de quelle manière je savais qui il était, mais cette certitude s'imposa à moi et je l'acceptais. Il n'avait pas véritablement d'apparance. Son enveloppe était comme faite de brûmes volatiles. Son visage semblait un masque aux traits inpersonnels.

"Je t'offre une nouvelle existance. Dorénavant tu sera mon bras armé sur cette terre et je te donne une mission. Kalamaï doit connaître mon existence, elle qui m'a oublié depuis si longtemps. Je t'offre un nouveau corps qui me servira meixu. Fait ton devoir envers moi Keldaran, et peut être les dieux te pardonneront ton arrogance."

Ainsi m'aparrut Eos, dieu des songes et des destins.

J'accomplirais mon devoir, comme il me l'a été ordonné, par la raison ou par les armes.

Chapitre Septième

La Forteresse d'Emergence

J'ai envie de dire bienvenue mais tu l'es toujours !

mouais pis en fait j'ai juste fait ce topic pour mettre ma biographie... donc les bienvenue sont pas vraiment necessaire... merci quand même^^.

Finit de (re) lire ta bio Keld.... Toujours aussi bien ? ^^ tu nous fait quand la suite ?

Bah en fait c'est pas tant sur la suite que je dois bosser maintenant mais sur le milieu... toujours pas fini le second chapitre... sans parler du troisième et cinquième qui en sont encore qu'à l'état de projet (même si j'ai les idées en tête, trouver le temps de mettre ça en forme est pas très aisé... pis le gout aussi... fin bref...).

mouarf c'est toujuors aussi bien en tout cas!!

(sylar il est pas dans Heroes lui?!)

...

*note a bene: trouver un autre nom... le nombre de personne regardant Heroes étant plus important que prévu...)

edit: voilà c'est Eos maintenant. Et celui qui trouve ma référence je lui offre une mercedes!

Jvé chercher, promis !!!

Moi j'ai trouvé!!!! c'est un acteur assez olé olé si tu voit ce que je veux dire!!! tu me ramene la mercedes chez moi promis je te rembourse le plein

C'est pas ça^^.

Eos un rapport avec une voiture? appareil photo ou un quelconque Dieu?

Nop!

C une marque d'appareil photo !!!! lol

Un phenomene naturel? (jla veux cette mercedes moi!!)

Toujours pas!

Alle un indice... c'est rapport à un jeu vidéo.